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More 2012.10 – It Column by Ninomiya Kazunari
Credits : Yellow Honey & ltgmars

46e épisode (Octobre 2012) : Continuité

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Tant que je continuerai à interpréter des rôles, je veux essayer à chaque film une méthode différente.
Parce que c’est la moindre des politesses que de proposer une nouvelle création aux personnes qui sont avec moi sur les plateaux.


S’il y a des choses qui continuent sans que nous ne le voulions, il arrive que d’autres s’arrêtent sans que nous ne le réalisions.
Le chemin de Ninomiya Kazunari est imprévisible, et il se poursuivra toujours tourné vers l’avenir… 

 

            Le lieu du shooting ce jour se trouve à Asakusa, dans une vieille boutique de chaussures datant de la première année de l’ère Taisho [1]. Les sandales, sur lesquelles s’attachent des lanières d’un jaune délicat, s’accordent parfaitement avec ses cheveux encore teintés de reflets dorés. « Quelles que soient les choses, c’est toujours difficile de continuer ». Voici une autre phrase favorite de Nino. Le travail, les émissions, les relations humaines, c’est parce qu’il est difficile de ‘continuer’ que ces choses prennent toutes leur valeur. Au mois de septembre, Arashi va atteindre sa treizième année. Le concert qui cette année encore aura lieu au Stade Olympique National de Tokyo [2] y marque déjà sa cinquième année consécutive.

 

            « Ça serait bien si on pouvait toujours tenir au Kokuritsu un concert qui soit comme un festival où tout le monde s’amuse. Ce n’est pas parce que c’est la cinquième année consécutive que nous tenons absolument à faire quelque chose de nouveau, non plus. Je pense que tous les membres sont d’accord. On a envie de faire les choses bien, mais nous n’avons probablement pas des idées du genre ‘on veut montrer une nouvelle facette de nous-mêmes’ au risque de bouleverser les règles et les stéréotypes. »

 

            Il dit que cela est aussi le cas dans toutes les activités de Arashi.

 

            « Même quand nous faisons nos émission ou les CD, c’est comme ça. Plutôt que de transmettre nos pensées intérieures ou notre point de vue, notre travail consiste tout d’abord à répondre à la demande du public. Peut-être bien que maintenant, ce que le public demande ce n’est pas de voir un ‘nouvel Arashi’. Bien sûr, chaque personne a une façon différente de percevoir Arashi, mais j’ai conscience que ce que tout le monde veut voir de Arashi, c’est cinq personnes qui s’entendent et s’amusent bien ensemble. C’est pourquoi, nous recevons beaucoup de projets de ce type. Quant à nous-mêmes, nous n’acceptons pas tout, il y a bien de nouvelles choses que nous voudrions proposer mais jusqu’à maintenant, l’enthousiasme et l’amitié de Arashi n’ont jamais été un mensonge. Quand nous sommes tous les cinq, nous rions tout naturellement parce que nous nous amusons vraiment ensemble. Ce serait vraiment bien si on pouvait simplement répondre à la demande de tout le monde, tout en nous amusant ainsi. »

 

            Cependant, dans son travail en tant que Ninomiya, sa façon de penser et d’agir est légèrement différente.

 

            « Dans mon travail en solo, des choses me sont proposées, mais dans une certaine mesure, on me laisse faire ce qui me plaît, et donc je dois en prendre la responsabilité. Particulièrement en ce qui concerne mes rôles, j’ai ma façon de penser quant à la ‘continuité’. C’est-à-dire qu’à chaque fois, j’interprète mes rôles d’une manière différente. Par exemple, cette année, après avoir tourné ‘Platina Data [3]’, j’ai joué dans le drama [4] du ‘24 jikan terebi’, mais le drama sera probablement diffusé avant. C’est pourquoi je n’y ai pas utilisé les techniques de ‘Platina~’. C’est une question de courtoisie à la fois envers les spectateurs, bien sûr, mais aussi envers le réalisateur et les autres acteurs, ainsi que tous ceux qui ont travaillé ensemble [sur le film]. Je veux dire, je m’en voudrais d’utiliser sur un autre plateau ce que nous avons d’abord créé avec ces personnes-là. En tant qu’interprète, je suis inspiré par chaque rencontre occasionnelle, je me suis battu à ma manière, et j’ai envie de découvrir et de présenter quelque chose de nouveau à chaque fois. Aussi, plutôt que de vouloir continuer à jouer juste pour moi-même, je le fais pour les gens avec qui je crée quelque chose ensemble et pour les gens qui vont me regarder. »

 

            C’est bien pour cela que ses capacités en tant qu’interprète s’agrandissent toujours plus, et que les personnes qui ont envie de travailler avec lui ne cessent d’affluer.

 

            « Cependant, ce n’est pas tant de m’entendre dire ‘je veux absolument travailler avec Ninomiya Kazunari’, ce qui me rend vraiment heureux, c’est plutôt d’avoir des offres dans lesquelles les gens mettent toute leur passion. Je serai vraiment reconnaissant le jour où on me dira ‘je veux travailler avec Ninomiya, parce que j’ai vraiment envie de réaliser cette œuvre’. »

 

            Je suis vraiment heureux de pouvoir à la fois continuer mon travail dans Arashi et mon travail en solo.

 

            « C’est parce que j’ai à la fois mon travail en tant que Arashi, et mon travail en tant qu’individu que j’arrive à garder l’équilibre. Je suis heureux d’avoir les deux. » dit Nino. Cette pensée toute simple semble se renforcer d’année en année. Continuer les deux à la fois a façonné ce chemin pour Ninomiya Kazunari seul.

 

            « Je ne veux pas strictement séparer les choses en [évènements] majeurs et mineurs, et puis ce n’est pas forcément nécessaire non plus. Que cela soit pour les films, la musique ou n’importe quoi, je pense que c’est extraordinaire de pouvoir tout faire comme quelque chose de majeur. Si ‘majeur’ veut dire attirer les gens et faire de gros bénéfices, alors c’est une bien lourde responsabilité et une trop grande pression (rires). Que cela m’apporte déjà même la moindre des expériences est pour moi en soi quelque chose de vraiment grand. D’autre part, même pour une œuvre réclamée par le public, en vérité, chacun va la classer et la ressentir à sa manière. En considérant cela, en tant que convoyeurs [de l’œuvre], au lieu de toujours continuer comme nous l’avons ainsi fait jusqu’à maintenant, il est possible que nous soyons obligés un jour de changer aussi. »

 

            Il n’a pas peur du changement. Intentionnel ou non, ce qui doit continuer continuera, ce qui doit se terminer se terminera.

 

            « Dans deux ans, le Kokuritsu va être rénové. Donc, je ne sais pas si nous pourrons encore tenir des concerts dans cet endroit qui restera toujours le Kokuritsu [que nous avons connu]. Maintenant, on nous dit ‘c’est génial de tenir un concert au Kokuritsu’, seulement, dans dix ans, allez ressortir cela à un enfant qui ne saura même pas la valeur que d’avoir un concert au Kokuritsu (rires). Mais je pense que c’est bien aussi. C’est parce que les choses vieillissent que l’on en crée de nouvelles. C’est parce que le temps s’écoulera toujours que, même si ça doit s’arrêter un jour, le ‘fait de continuer’ prend ainsi toute sa valeur. »


Notes de traduction :

[1] L’ère Taisho a duré de 1912 au 1926. (Source : Wikipédia)
Pour en savoir plus sur les ères japonaises, lire cet article de Wikipédia.
[2] Dans le texte, Kokuritsu Kasumigaoka Kyogijō 国立霜ヶ丘競技場 désigne le Stade Olympique National de Tokyo, inauguré en 1958. (Source : Wikipédia)
[NdT] Il est souvent abrégé en Kokuritsu, dénomination qui sera reprise tout au long de cette interview.
[3] Platina Data est sorti en salle au Japon le 16 mars 2013. (Source : AsianWiki)
[4] Il s’agit de  Kuruma Isu de Boku wa Sora wo Tobu 車イスで僕は空を飛ぶ, diffusé sur NTV à l’occasion du Téléthon japonais (24 jikan terebi) le 25 août 2012. (Source : DramaWiki)

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